Oran, une Ville, une Vie.

Oran, une Ville, une Vie.

Note de l'auteur.

L'Algérie de mes récits, est mon Algérie, celle des enfants de mon âge, celle de tous ceux qui l'ont abandonnée... forcés.
Mes incompréhensions, mes révoltes peuvent être douces ou violentes, mais toujours empreintes
d'une seule chose... l'amour de son pays.
J'ai voulu un patrimoine pour mes enfants et leurs descendants, qui ne peuvent pas comprendre que lorsqu'on abat un chêne centenaire, ses racines les plus profondes souffrent et s'accrochent désespérément à la terre qui les a nourries.

Je voulais que, lorsque je ne serai plus là, ils devinent la maison où je suis né, qu'ils sentent la terre de leurs racines respirer en eux et qui un jour ou l'autre hurlera si fort, qu'ils seront bien obligés de l'entendre. Il faut qu'ils sachent, que le pays que leurs ancêtres ont choisi était un magnifique pays ; il fallait qu'ils sachent que tout n'est pas toujours tel qu'on peut leur montrer. Cette histoire n'est pas l'apologie d'une nostalgie, c'est plus que cela, c'est un souvenir lancinant, intense, exaltant, qui vous envahi de musiques, de parfums, d'émotions ; un exécutoire pour dire enfin que l'adolescent de 19 ans  qui a quitté la terre où il est né, n'a rien oublié et qu'aujourd'hui, bien des années après, il accepte enfin de reconnaître que rien, ne pourra jamais remplacer la chaleur du sable sous ses pieds nus sur une plage d'Algérie...

 

 

 



24/05/2008
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